Nomoko : digitaliser ses RH pour faire face à une croissance fulgurante

Nomoko : digitaliser ses RH pour faire face à une croissance fulgurante

Encore jeune, la start-up Nomoko a toutefois été confrontée rapidement à la nécessité de digitaliser ses RH. Vincent Pedrini, l’un des trois fondateurs de l’entreprise, nous explique comment cette opération de digitalisation a permis de répondre aux nouveaux besoins rencontrés par sa société.


Créée en Suisse en 2015 et installée au Luxembourg depuis avril 2016, la société Nomoko s’est spécialisée dans la création de modèles 3D de grande échelle capables d’intégrer toute une série de métadonnées. Suscitant beaucoup d’intérêt, l’entreprise a connu une croissance fulgurante et compte aujourd’hui 25 employés répartis dans trois pays : la Suisse, le Luxembourg et les Etats-Unis. 

Pour Vincent Pedrini, l’un des trois fondateurs de Nomoko, en charge des RH, la gestion administrative de ce personnel est vite devenue délicate. « Toutes les demandes du personnel – congés, etc. – me parvenaient pas mail, explique-t-il. Je compilais toutes ces informations dans un tableur Excel. C’était assez archaïque et il y avait toujours le risque de perdre un mail ou d’en oublier le contenu. En outre, avec l’augmentation rapide du nombre d’employés, ces différentes démarches me prenaient simplement trop de temps. »

Digitaliser pour responsabiliser le personnel

Gesper Personnel a donc été mis en place chez Nomoko pour prendre en charge ces différentes tâches. Avec ce logiciel, les employés eux-mêmes ont accès à leur contrat ou aux autres documents qui les concernent, peuvent introduire leurs demandes de congé et avoir une vue complète de leur temps de travail. « Au-delà du fait que ce système me libère du temps que je peux consacrer à des tâches plus constructives, je trouve intéressant que les employés prennent en main leur temps de travail de la sorte, indique Vincent Pedrini. C’est une manière de les responsabiliser et c’est quelque chose qui plaît au personnel. »

D’autres arguments plaident, selon Vincent Pedrini, en faveur d’un outil de gestion RH digitalisé. « Je crois que c’est devenu absolument nécessaire si l’on souhaite grandir rapidement avec beaucoup d’employés, estime le cofondateur de Nomoko. C’est encore plus vrai si l’on prend aussi en compte l’aspect ‘sécurité’ de la gestion RH : la solution que nous utilisons aujourd’hui offre tout de même bien plus de garanties à ce niveau-là que le fonctionnement par emails que nous utilisions auparavant… »

Répondre à une obligation légale

Si le premier besoin exprimé par le responsable RH de Nomoko était la conséquence d’un développement rapide, le second, quant à lui, a été imposé de l’extérieur. « Comme nous sommes implantés en Suisse, nous devions utiliser des time sheets. Il s’agit en effet d’une obligation légale dans ce pays, précise Vincent Pedrini. Ce n’est vraiment pas une chose à laquelle nous aurions pensé nous-mêmes, car l’idée de ‘surveiller’ nos employés est totalement contraire à l’esprit de notre société. Ici, chacun travaille au ryhtme qui lui convient : si quelqu’un veut faire 10 heures de travail un jour et 4 le lendemain, je n’ai aucun problème avec ça… »

En discutant avec Microtis, une solution souple a pu être trouvée pour implanter un système de time sheets qui ne remette pas en cause cette culture d’entreprise assez libre. « C’est notamment pour cette raison que j’ai vraiment apprécié les solutions de digitalisation RH proposées par Microtis,poursuit Vincent Pedrini. Il est vrai que d’autres solutions existent en ligne, mais elles sont souvent trop complexes et je n’ai pas besoin d’autant de fonctionnalités. Avec Microtis, j’ai pu choisir deux logiciels qui correspondaient parfaitement à mes besoins. Le fait que leur système fonctionne dans le cloud est évidemment un autre atout pour nous, puisque nous pouvons y accéder depuis nos trois localisations. »